Du mythe à la réalité

Selon la mythologie chinoise, l’empereur chinois Shen Nung (herboriste érudit), assis sous un arbre, se fit apporter une tasse d’eau bouillante lorsqu’une feuille tomba de l’arbre et troubla son breuvage. Shen Nung y goûta et fut conquis. 

L’arbre était un théier

De la même manière, les légendes attribuent la découverte du thé à Bodhidharma, le prêtre bouddhiste qui a fondé le Bouddhisme Zen.

La légende indienne explique que durant la cinquième ou la septième année de contemplation de Buddha sans dormir, celui-ci commença à se sentir somnolent. Il prit alors des feuilles d’un arbuste près de lui et se sentit alors ravigoté. L’arbuste était un théier sauvage.

Depuis l’aube des temps, le thé est reconnu pour ses propriétés nourrissantes et rafraîchissantes. Dès le troisième siècle, des récits vantent les mérites de cette boisson mais ce n’est qu’à partir de la dynastie Tang (618-906) que le thé est devenu le breuvage national des chinois (à cette époque, le mot « ch’a » était utilisé pour décrire le thé).

Le premier livre traitant du thé a été écrit aux environs de 780 par l’auteur chinois Lu Yu. Cet écrit comprend trois volumes et couvre des sujets comme la plantation, la préparation et la dégustation. On y trouve de nombreuses illustrations d’articles servant à la préparation du thé et certains disent même que ce livre a servi d’inspiration aux moines bouddhistes qui ont créé la cérémonie du thé au japon. On attribue d’ailleurs la propagation de la culture du thé aux déplacements des moines.

De nos jours, le terme THÉ est un dérivé de mots du dialecte chinois, comme TCHAI, CHA et TAY qui décrivent tout aussi bien le breuvage que la feuille.

 

Suite –> Le théier : Camellia Sinensis